WOMEN GENDER MIGRATIONS [1]
Je suis partie des ‘silences’ pour reprendre l’expression de Michelle Perrot, de l’invisibilité des femmes dans la recherche sur la migration. Mes premiers travaux reconnus portant sur la migration des femmes dans plusieurs pays européens, donnaient à voir une population restée dans l’ombre donc mal connue dans le cadre des migrations de travail considérées comme un phénomène exclusivement masculin. Les femmes demeuraient sociologiquement invisibles en dépit de leur importance numérique et de leur fonction économique. Au-delà du travail de ‘visibilisation’ et de légitimation sociologique à partir de mes recherches sur les femmes immigrées au travail, j’ai remis en question les schémas explicatifs culturalistes et proposé une réflexion à partir de l’articulation des rapports sociaux de pouvoir, l’articulation entre classe, sexe, statut immigré-ethnicité
[1] A-chronologique/a-chronological